Il y a encore trop peu de chercheuses

Ce samedi 11 février est la Journée internationale des femmes et des filles de science. Francesca Gulminelli, enseignante-chercheuse en astrophysique nucléaire à Caen, estime que la pression sociale et familiale nuit encore aux carrières féminines dans le domaine scientifique.
À l’université de Caen, Francesca Gulminelli est enseignante-chercheuse en astrophysique nucléaire, au laboratoire de physique corpusculaire, et aimerait voir plus de mixité parmi les scientifiques. Entretien.

Francesca Gulminelli, le monde de la recherche scientifique se féminise-t-il ?

Ça s’améliore, mais il y a encore une grosse prédominance masculine. Dans ma spécialité, la physique nucléaire, on constate qu’il y a quasiment autant d’étudiantes que d’étudiants dans les premières années.

Quelques jeunes chercheuses s’accrochent et représentent environ 40 % des effectifs en doctorat. Mais dès que la vie de famille s’installe, beaucoup abandonnent leur carrière. Nous ne sommes que 20 % de femmes environ.

(propos recueillis par J.P. Gautier / Ouest-France) février 2023

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