NOTRE HISTOIRE

1947

Le laboratoire a vu le jour en 1947 avec l’arrivée du professeur Scherer occupant alors la chaire de physique à l’Université de Caen. 

Le laboratoire était situé dans les locaux du lycée Malherbe (dans l’actuelle mairie de Caen), suite à la destruction de l’université, rue Pasteur. Le laboratoire déménagea de nouveau rue Caponière à cause d’un incendie. C’est en 1953 que la première thèse de doctorat en physique corpusculaire fut soutenue à l’université de Caen. En 1957, le Laboratoire de physique corpusculaire intègre l’université nouvellement reconstruite.

Au niveau de la recherche, le Laboratoire de physique corpusculaire s’est intéressé, à ses débuts, au domaine de la physique des particules. Des expériences ont été réalisées à l’Aiguille du Midi, dans les mines de May-sur-Orne, auprès de l’accélérateur de particules Saturne à Saclay ou encore au Cern à Genève.

Au début des années 70, les physiciens qui travaillent sur l’étude du noyau se trouvent de plus en plus limités dans le domaine des énergies. Il est ainsi impossible de valider par l’expérience des concepts théoriques qui sont peut-être erronés. Cette communauté de chercheurs décide alors avec l’accord des grands organismes de recherche de rédiger un rapport qui propose la création d’un accélérateur d’ions lourds qui doit permettre d’améliorer les connaissances sur le noyau. L’année 1975 est un tournant dans la vie scientifique du LPC. Le principe de cette construction a été pris un matin en Conseil des Ministres. L’après-midi, sur l’impulsion de M. D’Ornano, Président du Conseil Général du Calvados et Ministre de l’Industrie, la  décision de construire GANIL à Caen est prise. Le premier faisceau est quant à lui délivrer en novembre 1982, et la première expérience a lieu en janvier 1983.

En 1975 toujours, des physiciens CEA membres du Comité d’Organisation d’un congrès de Physique Nucléaire devant se passer à Caen, proposeront au LPC de participer à La Conférence Européenne de Physique des Ions lourds qui aura lieu du 6 au 10 septembre 1976. C’est le premier contact du LPC avec cette thématique et avec les Physiciens des ions lourds.

Laboratoire universitaire, le LPC devient en 1966 une « unité associée » CNRS. Puis, en 1977 « Laboratoire associé » (LA34) lors de la création des Instituts fédératifs, le laboratoire intègre l’Institut de Physique Nucléaire et de Physique des Particules (IN2P3). Depuis 1986, lors de son installation sur le site de l’Institut des sciences de la matière et du rayonnement, actuellement l’ENSICAEN, le LPC est rattaché à cet établissement. Nos tutelles sont alors : le CNRS, l’ENSICAEN et l’Université de Caen.

 

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