L’IN2P3 récompense cinq étudiants et étudiantes d’une bourse d’excellence des deux infinis

L’IN2P3 récompense cinq étudiants et étudiantes d’une bourse d’excellence des deux infinis

Cinq étudiants et étudiantes de master ont été reçus au salon d’honneur du siège du CNRS le 29 janvier pour recevoir des mains de Reynald Pain, les toutes première bourses d’excellence des deux infinis. Ce nouveau programme de l’IN2P3 vise à accompagner et soutenir des jeunes dans leur formation en seconde année de Master, à travers l’octroi d’une bourse de 5000€ et une offre de stage dans un laboratoire IN2P3.

Les cinq lauréates et lauréats ont été reçus au salon d’honneur du siège du CNRS, à Paris, l’après-midi du 29 janvier, en présence de Reynald Pain, directeur de l’IN2P3, des directeurs adjoints scientifiques de l’IN2P3, de Dany Davesne, chargé de formations et enseignement supérieur de l’institut et de la direction administrative de l’IN2P3. Après la remise des certificats de bourse et de l’ouvrage « Etonnants infinis », édité par l’institut, les lauréates et lauréats ont pu échanger sur leurs parcours et leurs expériences avec la direction en partageant une petite collation.

Ilham Dekhissi, bourse d’excellence des deux infinis (IN2P3)
Ilham Dekhissi, bourse d’excellence des deux infinis (IN2P3)

Le parcours d’Ilham a de quoi impressionner : guidée par sa passion pour la physique, cette marocaine de 23 ans arrive au terme d’un parcours universitaire qui l’aura menée d’Oujda, au Maroc, où elle a grandi et obtenu une première licence en physique, jusqu’en Normandie, pour une deuxième licence à l’Université du Havre et un master en physique nucléaire à Caen. Stimulée par une famille de physiciens et une curiosité à l’égard des deux infinis, elle excelle rapidement dans sa première licence, au Maroc, en mettant ses compétences de jeunes physicienne au service de la société : elle s’investit par exemple dans un projet visant à mesurer le gaz radon dans l’air des habitations et dans l’eau de sa ville natale. 

En Normandie, son projet se précise : en rejoignant la prestigieuse « Graduate School for Nuclear Physics » à Caen, elle s’offre un accès privilégié à la recherche en physique nucléaire. Elle y met un premier pied à l’occasion d’un stage au LPC-CAEN, où elle se penchera sur la physique nucléaire à travers l’étude de désintégrations exotiques, et s’apprête à poursuivre sur sa lancée avec un stade de fin d’études qui la frottera à l’aspect expérimental de la physique nucléaire, ce dont elle se réjouit d’avance : « Cette opportunité me permettra d’acquérir une expérience concrète dans le domaine expérimental de la physique nucléaire, élargissant ainsi mes compétences et connaissances dans ce domaine fascinant ».

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